L’orgue de la basilique du Sacré-Cœur a près de 40 ans. Présentant des dégradations et des dysfonctionnements nombreux depuis de longues années, pas toujours audibles ni même
visibles, il aurait dû faire l’objet d’un « relevage » (opération de contrôle, de révision générale, et de réparation) il y a déjà 20 ans.
En étroite collaboration avec l’équipe des organistes de Bourg-en-Bresse depuis 2017, plusieurs devis ont été réalisés. A été retenu celui de Jean Deloye, facteur d’orgues situé
dans le Jura, pour son plus grand réalisme. Il est aussi d’un moindre coût, environ 90 000 €, loin des 288 000 € d’un projet concurrent. A noter que le CARAB devrait contribuer
au financement, ce qui pourra motiver la générosité pour les prochaines quêtes de sortie de Messes !
Les travaux devraient commencer dans le second semestre de l’année 2022, Jean Deloye nous prêtant un orgue de remplacement.
Le financement de ce projet de restauration de l’orgue est aujourd’hui assuré à près de 90%. Les fonds déjà accordés sont dédiés, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent être utilisés que
pour ce projet.
On comprend mieux alors que la sollicitation de votre générosité concernant la trésorerie paroissiale touche une autre préoccupation : notre difficulté actuelle d’assurer le
financement des dépenses de fonctionnement (dépenses régulières de chauffage, électricité, réparations courantes, liturgie, etc...), à distinguer du financement des
investissements, c’est-à-dire des gros travaux d’aménagement ou de réparation.
Une souscription sera lancée en temps opportun pour récolter les 10% qui manquent encore au complet financement de la restauration de l’orgue, de manière à ne pas affecter la
trésorerie paroissiale.
Chers Paroissiens,
Quelques propositions pour notre entrée en carême, temps liturgique conçu comme une étape importante de notre sanctification personnelle et de notre rayonnement apostolique, non seulement
vers la solennité de Pâques, mais aussi et surtout pour notre propre résurrection en vue de l'entrée dans l'éternel repos en Dieu.
Deux chemins de carême à vous proposer :
https://www.careme40.org/ ou https://emmanuel.info/4-nouveaux-parcours-en-ligne-careme-2022/
Nous vous rappelons aussi le Chemin de Croix tous les vendredis de carême à 15h00 dans la basilique du Sacré-Coeur,
Ainsi que le chapelet récité du mardi au samedi à 14h30 dans la basilique, et également à 17h30 sur le parvis de la basilique à 17h30 chaque mercredi, dans le cadre de "La France prie".
Enfin, vous pouvez vous former grâce à la proposition web d'Alliance Vita : s'inscrire à https://mb.alliancevita.org/t.htm?u=/e/3/34412/7686/280895/r16umiyyzhezesfvmiovjyhhpbhgevisjeg/r.aspx
En grande union de prières et d'amitiés,
P. François, osv+
« BON AN, MAL AN, DIEU SOIT CÉANS »
Nous allons échanger bien des vœux dans les jours qui viennent, nous allons nous souhaiter une bonne année, même si nous sommes dans une totale incertitude à cet égard.
Nous portons tous nos difficultés, personnelles, familiales, professionnelles ; nous sommes conditionnés par l’inquiétude du moment, inquiétude sociale, inquiétude de l’avenir ; quoique nous
fassions pour prendre de la distance ou la surmonter, nous la sentons planer sur nous.
«Il est maintenant urgent d'aider nos concitoyens à s'interroger sur les raisons profondes qui ont fait entrer la population dans une psychose collective. »
Les temps anciens ne connaissaient pas moins d’inquiétudes, parfois bien pires, avec les guerres et les famines, comme lot habituel. Et pourtant, dans les âges chrétiens, nos pères avaient cette
belle et profonde formule : « Bon an, mal an, Dieu soit céans ». Pour ma part, j’ai connu quelque chose de semblable : « Bonne année, bonne santé, le Paradis à la fin de vos jours ! » Il y avait
toujours un au-delà de l’inquiétude.
Dieu soit céans, Dieu soit ici, parmi nous : c’est peut-être bien cela que nous avons oublié, et qui nous fait aborder l’avenir avec interrogation ou morosité.
Si nous ne mettons pas Dieu « céans », chez nous, au centre même de nos existences, nous ne pourrons être que les jouets du mal, du malheur et de la fatalité.
Si Dieu est céans, cette année sera bonne. Elle sera bonne parce que nous n’y aurons pas oublié notre condition d’enfants de Dieu, créés à son image, et confiés à sa miséricorde.
Si Dieu est céans, nous penserons que notre travail, voulu par Lui, est l’achèvement de la création ; nous nous préoccuperons davantage de ce que nous devons faire que de ce à quoi nous avons
droit ; de notre tâche à accomplir plutôt que de notre retraite à préserver ; de ce que nous devons être plutôt que de ce que nous pourrions avoir.
Nous n’oublierons pas que notre destinée est divine ; que « la ville que nous avons ici-bas n’est pas définitive : nous recherchons la ville qui doit venir » (He 13,14) ; que l’accomplissement de
nos vies n’est pas à 65 ans, ni « 70, ou 80 pour les plus vigoureux » (Ps 89,10) mais dans l’éternité ; qu’il convient sans doute de nous préoccuper de nos conditions de vie ici-bas, et de celle
des autres, mais que nous ferions bien aussi et surtout de nous préoccuper des réalités définitives, pour nous et pour les autres.
Bien sûr, trop de personnes vivent avec le souci de la fin du mois. Mais beaucoup trop peu de personnes, vivent avec le souci des fins dernières : la mort, le jugement, l’Enfer, le Ciel.
Que nous parlons trop de la santé des corps et pas assez de celle des intelligences et des cœurs ; trop de la préservation d’un monde matériel, et pas assez de la préservation des réalités
immatérielles, de la culture et de la foi.
En fait, trop de nous et pas assez de Celui qui devrait être au centre de nos vies et qui en est le seul Sauveur. Si Dieu est céans, notre année sera bonne. Nous lirons les
évènements du monde dans sa lumière, et non selon les grilles préfabriquées de la pensée dominante.
Nous ne nous effrayerons pas excessivement du mal et du malheur, parce que nous saurons que, si Dieu n’épargne pas aux hommes de subir les conséquences de leurs folies, il sait pour autant, dans
sa Providence de Père, mener les évènements du monde selon son dessein, et tirer le bien du mal même. Rien n’est jamais désespéré car « rien n’est impossible à Dieu ». L’histoire le démontre,
surtout dans notre pays de France.
L’antienne d’ouverture de la Messe de la solennité de la Mère de Dieu du 1er janvier fait prier l’Eglise tout entière : « Nous te saluons, Mère très sainte : tu as mis au monde le Roi qui
gouverne le ciel et la terre pour les siècles sans fin. » Pour que notre année soit plus chrétienne et donc plus humaine, restons dans les bras et le Cœur immaculé de Marie qui nous conduit au
Cœur Sacré de son Fils.
Alors, quoiqu’il puisse nous arriver, rien ne saurait nous arracher à l’amour divin, depuis que cet amour s’est révélé une fois pour toutes dans le petit enfant de la crèche : Dieu entré dans le
temps des hommes pour que le temps des hommes devienne le temps de Dieu.
« Que l’an suive son cours : toi, fais ta destinée. Tout an reçu de Dieu sera la bonne année. » Henri Pourrat