Le vitrail de L'adoration des mages et des bergers

On parle couramment des sept merveilles du monde, mais la merveille des merveilles, n’est‐elle pas la naissance d’un enfant ? Dieu ne nous a‐t‐il pas subtilement séduits et consolés avec le Nouveau‐Né de la crèche ? C’est ce que nous montre le vitrail de l’adoration des mages et des bergers dans une des chapelles latérales de la nef. Sur la gauche, les trois Rois mages, venus d’un lointain pays d’Orient, dont la seule évocation nous fait rêver, richement vêtus, apportent leurs présents à l’Enfant‐Dieu, leurs cassettes débordant d’or, d’encens et de myrrhe. L’or symbolise la royauté du Christ, l’encens, sa divinité, la myrrhe, son humanité. Au centre, la Vierge, elle, avec son manteau d’un bleu intense, offre, à son tour, son unique trésor, mais divin celui‐là, sa fleur de chair et de ciel, l’Enfant-Amour. Sur la droite, les bergers, pieds nus, mendiants d’amour, présentent leurs agneaux préfigurant l’Agneau pascal.

Dans le fond, Saint Joseph semble endormi, son bâton à la main, comme étonné par ce mystère. Et tous, de chanter en choeur avec les Anges : « Gloria in excelsis Deo » (Gloire à Dieu au plus haut des cieux) .

Colette ALLEYSSON